Agé de soixante-neuf ans et aujourd’hui retraité, j’ai consacré toute ma vie active à la communication, d’abord en agence de publicité, puis en créant mon propre groupe, Identités, tourné vers l’image de marque des entreprises, pour terminer au début des années 2000 par l’enseignement du marketing et de la communication à l’Institut Supérieur de Gestion, à Paris.
Le bénévolat a été une composante importante de ma vie, puisqu’en 73, j’ai été l’un des fondateurs de l’association humanitaire Delta 7, destinée à lutter contre toutes les formes d’exclusion, et dont je suis encore aujourd’hui Vice-Président.
Ma collaboration avec l’AFSEP (alors NAFSEP) a débuté en l’an 2000, lorsqu’un administrateur m’a demandé d’effectuer un audit sur l’organe essentiel de communication de l’association, Facteur Santé. Il faut croire que ma prestation, gracieuse bien entendu, a été appréciée, puisqu’il m’a été demandé si j’étais prêt à poser ma candidature à la fonction d’administrateur. Elu avec… une voix de plus que le candidat suivant lors de l’AG 2000, j’ai donc rejoint les rangs du Conseil d’Administration.
Mes liens avec la sclérose en plaques sont doubles. Tout d’abord vécus, puisque les symptômes que je présentais vers 1995 ont fait penser à mes médecins que j’en étais atteint, alors qu’il s’agissait finalement d’une compression médullaire au niveau des vertèbres cervicales, dont une intervention chirurgicale a permis de supprimer les conséquences les plus dramatiques, pour ne me laisser que des séquelles gênantes mais supportables (paresthésies multiples). Puis parce que la sœur de ma compagne est aujourd’hui grabataire, atteinte de la forme progressive de la maladie.
Début 2008, suite au décès de sa Présidente, Brigitte Mallet, j’ai été désigné pour en assumer l’intérim, puis élu Président par le Conseil d’administration, et réélu en juin 2010. Mon entrée dans le monde du bénévolat correspondait au départ au besoin d’une activité «gratuite» au profit de la collectivité, en contrepoids à une activité professionnelle lucrative, et maintenant, puisque mon arrivée à l’AFSEP a précédé de peu ma retraite, à celui d’une activité intellectuelle stimulante.
Michel Bliaut