Ils sont très fréquents chez les personnes touchées par la SEP, puisque les systèmes urinaires et intestinaux sont directement sous le contrôle du système nerveux central.Ils sont aussi très pénibles socialement et souvent tus. Pourtant, il est tout à fait possible de remédier à leurs symptômes et de retrouver une vie libérée de ces préoccupations et de ces désagréments qui peuvent réduire considérablement la vie sociale.

Les troubles urinaires peuvent prendre plusieurs formes

  • L’incontinence urinaire par impériosité  l’envie est pressante et souvent accompagnée de pertes, car la vessie travaille trop
  • La dysurie  l’évacuation des urines est difficile, car le sphincter vésical a du mal à se relâcher
  • La pollakyurie  les mictions sont trop fréquentes (plus de 8 par jour, pour 1,5l de boisson bues)
  • La rétention urinaire  la vessie ne se vide pas, ou plus généralement pas complètement. Le résidu mictionnel peut donner lieu à des pertes urinaires, insensibles, pouvant survenir de jour comme de nuit
  • L’infection urinaire  elle n’a pas toujours les signes qu’on lui attribue communément, douleurs et picotements en particulier. Soyez interpellé par ces signes indirects que sont l’odeur, les urines troubles, l’augmentation du nombre de mictions ou encore une fatigue plus importante que d’habitude

Ne pas boire en pensant que cela atténuera le problème est une idée à combattre. S’hydrater est essentiel !

 

Les troubles intestinaux

  • La constipation  celle dite de transit (les matières ingérées progressent très lentement dans l’intestin) et celle dite terminale (le sphincter anal ne se relâche pas. il bloque alors les selles pourtant prêtes à être évacuées)
  • L’incontinence (plus rare)  la sensation de besoin n’est plus présente. Les selles s’accumulent dans le rectum, pouvant se solidifier, et créent un fécalome, souvent à l’origine de diarrhées

 

Il existe des traitements efficaces dans certains cas

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