Votre témoignage:

J’ai 45 ans, je suis agent des impôts. Je suis atteint de sclérose en plaques depuis 1996.

Je suis adhérent à l’AFSEP depuis 2006 et me suis engagé comme correspondant depuis maintenant 3 ans. La délégation des Ardennes est aujourd’hui composée de deux correspondants  Mireille Boquillon et moi-même, pour gérer ce département qui s’étend d’Est en Ouest sur 85 km environ et du Nord au Sud sur 100 km. C’est un département rural très étendu comptant 463 communes, Mireille et moi ne nous sommes pas répartis les taches mais plutôt partagés suivant la disponibilité er la forme physique de chacun. Par contre, pour répondre aux appels téléphoniques, cela est très aléatoire selon l’interlocuteur. La parité de l’Association étant ici de 50-50, chaque interlocuteur décide de la personne à laquelle il souhaite s’adresser.

Nous pratiquons dans le département des actions variées  organisation de groupes de parole, aide aux démarches administratives, soutien moral, participation aux commissions auprès des services sociaux (MDPH), visite à domicile, contact téléphonique, organisation de manifestations, de tenue de stand d’information, échanges et témoignages, accompagnés par les adhérents auprès de centres de formation ou entreprise de services à la personne… La liste est en constante évolution et nous sommes toujours à l’écoute de ce que l’on peut communiquer sur les services de l’AFSEP.

Ces moments de bénévolat m’apportent des choses différentes selon les périodes de l’année. Pour résumer, je dirai que j’ai vécu des périodes difficiles au début de la maladie  la maladie n’était pas pour moi mais pour les autres. Au fil du temps, je l’ai apprivoisée et j’ai appris à vivre avec. C’est une espérance que j’ai décidé de partager tout en me disant qu’on est plus fort à plusieurs que seul.

Les actions de l’AFSEP m’apporte beaucoup de choses positives et, comme je le dis souvent dans ma vie professionnelle, une thérapie. De m’impliquer en tant que bénévole, c’est m’obliger à sortir, à rencontrer du monde, à continuer à avoir une vie sociale, c’est partager une expérience mal vécue au début et aider.

Patrick Vautrelle

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