Les troubles émotionnels

Ils sont à la fois une conséquence physiologique de la SEP et la manifestation d’un processus psychologique d’adaptation.

En effet, l’atteinte du sytème nerveux central peut dérégler vos émotions, vous faisant passer d’un état à l’autre sans raison précise.

A cela s’ajoute bien sûr un contexte de tension et de bouleversement lié à l’arrivée de la maladie dans votre vie. Contexte duquel naissent des émotions variées traduisant des étapes psychologiques normales, naturelles et humaines.

Il arrive donc d’osciller d’un état à l’autre, de regagner confiance puis de craquer, de douter et de préférer s’isoler par moment. Cela perturbe souvent votre entourage qui ne sait pas comment s’y prendre.

Ils ne doivent pas être confondus avec les symptômes de la dépression. Pour cela, la part des choses pourra être faite par le psychiatre.

Les états émotionnels que vous pouvez ressentir

  • Le déni  forme de rejet de la maladie qui se manifeste par des réactions de fuite
  • L’agressivité  manifestée envers ses proches ou ses collègues, elle permet de projeter sur l’autre notre angoisse
  • L’injustice  on se demande «pourquoi moi?», se sentant parfois comme persécuté
  • Le sentiment d’échec  on se sent coupable d’être tombé malade, comme si c’était la conséquence d’une vie dans laquelle on n’est pas capable de réussir
  • L’inhibition  on se replie sur soi
  • La sidération  on se retrouve «sans voix» face à ce qui nous arrive
  • La retenue  on s’empêche de craquer pour rester digne et ne pas inquiéter les proches
  • Le soulagement  en pouvant mettre un nom sur ce qu’on a, on y voit enfin plus clair
  • L’impression d’exister davantage  on prend davantage conscience de qui on est, de notre valeur et de la valeur de la vie

 

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